Les Origines du PMVG

Pour expliquer l'existence d'un fronton à Marmande il faut remonter à l'origine du stade municipal, Georges Dartiailh. En effet,les plans de celui ci furent conçus pendant la dernière guerre et à l'époque les stades qui avaient reçus le soutien financier du gouvernement de Vichy, devaient posséder obligatoirement un fronton dans leurs installations.Il faut savoir que de 1940 à 1942, le commissaire général à l'éducation générale et sportive (c'était le nom à l'époque)s'appelait Jean Borotra dit le Basque bondissant, tennisman bien connu, mais basque avant tout. Donc, stade et fronton furent terminés vers 1945/46 et les premiers pelotaris qui foulèrent la cancha marmandaise étaient issus du milieu rugbystique local. Les Grégoire, Grimaud, Hébrard, Canler, Anceze, Faulon, Garcia, Brouste, Coutela, Marque, Yves Tauzia puis les fréres Alain et Claude Tauzia, qui ce dernier reste le seul trait d'union avec les générations suivantes, pratiquaient en loisir pendant l'inter saison du championnat de rugby.

La cancha était en terre battue et ne permettait pas de jouer l'hiver mais par contre ils pouvaient pratiquer la paleta pelote cuir. Les palas étaient en général fabriquées par les menuisiers et joueurs locaux Coutela et Damouran. Ils jouaient pour le plaisir et il n'y avait pas de bureau constitué, par conséquence aucune compétition. Les plus jeunes y venaient au sortir de l'école où ils jouaient tout naturellement sous les préaux à main nue.

En 1952, un instituteur originaire de St Etienne de Baïgorry, Pierre Larrieu, seul basque en milieu gascon, devint le premier président officiel de la section Pelote Basque du club omnisport, l'Union Sportive Marmandaise. Par la suite certains ont abandonné et pour d'autres les assiduités se sont faites pus rares.

Au début des année 60 le fronton est tombé en demi sommeil occupé seulement par quelques fidèles. Il y a eu toujours des temps morts et des reprises plus ou moins vives et au milieu des années 60 un regain d'activité du à l'arrivée, une nouvelle foie, des rugbymen. Dandieu, De Bastiani, Lalanne, Derrien, Magrin, Charadia, Poupot, Rupolo, Navarre, Pompelle, Chambaneau, Ségalas, Inza, Vacher, firent partis d'une éphémère section, dont Baradat fut le président, qui vit le jour une nouvelle fois au sein de l'USM mais qui disparut deux ou trois ans après. C'est toutefois dans cette période, que le sol du fronton fut goudronné, le manque d'entretien de la terre battue le nécessitant. On changea donc bien sur de pelote et de discipline pour pratiquer la paleta gomme pleine, la pelote de cuir était abandonnée pour des raisons d'usure trop rapide et bien sur de cout.

Année après année la pelote s'endort et entre 1975 et 80 certains viennent jouer tant bien que mal, avec du matériel de bric et de broc. Issue de différents milieu sportifs marmandais, ces joueurs ne pouvaient bien sur que se rencontrer et c'est ainsi qu'avec l'aide de Claude Tauzia, toujours présent depuis le début, et Boyvineau les Lassus, Labardin, Capdeville, Varenas, les fréres Mitteau, Brouillon, Grimal et Baradat de retour, se retrouvaient les dimanches matins pour se défouler face au mur . Ce petit noyau joua encore quelques années sans structures associatives, participant aux tournois des voisins Villeneuvois et Agenais.

C'est en 1985 que fut crée le Fronton Marmandais, avec Francis Mitteau comme président qui laissa sa place quelque temps après à son frère Joël associé à Baradat, encore lui. Jean Claude Baradat quitta ses fonctions au bout de quelques années, laissant Joël Mitteau seul avec une petite dizaine de licenciés. Le petit nombre de licenciés ne nuisant pas à la qualité, les marmandais décrochèrent dans cette période, des places d'honneurs et même une participation aux phases finales du championnat de france.

En 1990, Jack Lassus et Joël Mitteau, créèrent la première école de pelote du club et comme les membres du Fronton Marmandais se contentaient pas seulement de jouer à la pelote, ils eurent des enfants et c'est tout naturellement que ces derniers incorporaient l'école de pelote du club.

En 2000 une section féminine voit le jour et c'est quatre équipes de filles qui foulent les canchas de la ligue participant aux tournois.

En 2005 pour le vingtième anniversaire du club, le fronton est doté d'un éclairage et augmente les créneaux horaires, ce qui permet aux cinquante licenciés de pratiquer l'hiver en soirée. Les résultats sportifs suivent l'évolution du fronton, et les marmandais décrochent de nombreux titres et podiums, en département, en ligue et en championnat de france pour les plus jeunes.

En 2006 le projet de club house se concrétise et les pelotaris ont leur maison au pied du mur. Après vingt ans d'existence les marmandais sont présent sur quasiment tout les niveaux, des poussins aux vétérans, des féminines aux premières série, soit au total 20 équipes engagées pour la saison 2007.